FESTIVAL LES ART'SCÈNES • "SHAKESPEARE" • AVRIL 2013
USA, 1961, 2h32, VOSTF
Avec Natalie Wood, Richard Beymer, George Chakiris
Avec Natalie Wood, Richard Beymer, George Chakiris
Dans le West Side, bas quartier de New York, deux bandes de jeunes s'affrontent, les Sharks de Bernardo et les Jets de Riff. Un ex des Jets, Tony, s'éprend de Maria, la soeur de Bernardo.
"C’est un tournant, ou tout au moins une date, dans l’histoire du film hollywoodien. Il ne s’agit plus de mettre en images des scénarios-prétextes, drôles et/ou sirupeux, issus des conventions de Broadway, mais de mettre en musique, en forme et en ballets, un drame à la fois contemporain – la guerre des gangs de jeunes – et mythique – la mésalliance sociale d’origine shakespearienne (Roméo et Juliette). Avec énormément de moyens et une troupe admirable, Robert Wise cisèle un étonnant spectacle, riche en couleurs et en mouvements, et ponctué de mémorables morceaux de bravoure."
Gilbert Salachas, Télérama
"Robert Wise introduit le doute à l'intérieur même de sa conception du cinéma de genre. Après le film de boxe, le film fantastique, il alla avec West Side Story aussi loin que possible dans l'inclusion d'éléments étrangers au "musical", stylistiques, idéologiques et iconographiques, tout en réussissant remarquablement le processus de fusion d'éléments dramatiques disparates (drame, parole, musique, danse, pictorialisme)."
Christian Viviani, à l'occasion de la rétrospective Robert Wise au Festival de La Rochelle en 1999
"Je voulais montrer un New York authentique, mais très stylisé. Il fallait absolument que la ville colle à l'humeur romantique des protagonistes. C'est moi qui ai eu l'idée des plans d'ouverture vus du ciel. La majorité des films se passant à New York débutaient par une vue générale horizontale de Manhattan : il fallait briser ce cliché. Le début de West Side story est donc une vision verticale de New York qui a aussi le mérite d'annoncer le sujet du film en montrant précisément les territoires urbains."
Robert Wise, propos recueillis par Serge Kaganski, Les ombres ont disparu du cinéma : Robert Wise, Les Inrockuptibles n° 77, le 24 avril 1996, p. 52.
"C’est un tournant, ou tout au moins une date, dans l’histoire du film hollywoodien. Il ne s’agit plus de mettre en images des scénarios-prétextes, drôles et/ou sirupeux, issus des conventions de Broadway, mais de mettre en musique, en forme et en ballets, un drame à la fois contemporain – la guerre des gangs de jeunes – et mythique – la mésalliance sociale d’origine shakespearienne (Roméo et Juliette). Avec énormément de moyens et une troupe admirable, Robert Wise cisèle un étonnant spectacle, riche en couleurs et en mouvements, et ponctué de mémorables morceaux de bravoure."
Gilbert Salachas, Télérama
"Robert Wise introduit le doute à l'intérieur même de sa conception du cinéma de genre. Après le film de boxe, le film fantastique, il alla avec West Side Story aussi loin que possible dans l'inclusion d'éléments étrangers au "musical", stylistiques, idéologiques et iconographiques, tout en réussissant remarquablement le processus de fusion d'éléments dramatiques disparates (drame, parole, musique, danse, pictorialisme)."
Christian Viviani, à l'occasion de la rétrospective Robert Wise au Festival de La Rochelle en 1999
"Je voulais montrer un New York authentique, mais très stylisé. Il fallait absolument que la ville colle à l'humeur romantique des protagonistes. C'est moi qui ai eu l'idée des plans d'ouverture vus du ciel. La majorité des films se passant à New York débutaient par une vue générale horizontale de Manhattan : il fallait briser ce cliché. Le début de West Side story est donc une vision verticale de New York qui a aussi le mérite d'annoncer le sujet du film en montrant précisément les territoires urbains."
Robert Wise, propos recueillis par Serge Kaganski, Les ombres ont disparu du cinéma : Robert Wise, Les Inrockuptibles n° 77, le 24 avril 1996, p. 52.
Séance unique
Mercredi 17 avril à 20h30