RÉTROSPECTIVE MARTIN SCORSESE • AOÛT-SEPTEMBRE 2018
USA, 1967, 1h30, VOSTF
avec Harvey Keitel, Zina Bethune, Anne Colette, Lennard Kuras, Michael Scala
avec Harvey Keitel, Zina Bethune, Anne Colette, Lennard Kuras, Michael Scala
Un jeune italo américain traine avec ses copains dans les rues, les bars et les "fêtes" de la Petite Italie. Il rencontre une jeune fille d’un autre milieu dont il tombe amoureux... Premier long métrage de Scorsese après ses courts métrages d’étudiant. Il mit cinq ans à le finir, raccordant du 16 mm avec du 35 mm et ne trouva un distributeur que parce qu’il y rajouta quelques plans de nus. Un scénario à la Truffaut tourné à la Godard ou à la Cassavetes qui aima ce film. Ce jeune homme tiraillé entre sa sensualité et son éducation, cette intensité verbale, cette violence, ces références au cinéma - y compris, ici, pour séduire une jeune femme -, ces musiques contemporaines en fond sonore, tout Scorsese est déjà là.
“Il n’y a pas de hasard chez Scorsese, mais une poignée d’obsessions cinématographiques et religieuses. Who’s that knocking… étonne avant tout par la mise en place précoce d’un style visuel et sonore déjà très élaboré : ralentis, accélérations, arrêts sur images, inserts, citations, collages, utilisation de musiques et de chansons préexistantes. Cela s’explique par la présence de Thelma Schoonmaker, fidèle monteuse de Scorsese sur presque tous ses films, qui a insufflé aux sons et aux images du cinéaste ce tempo unique, dès la première fois.” Olivier Père, Les Inrockuptibles (juin 2009)
“Il n’y a pas de hasard chez Scorsese, mais une poignée d’obsessions cinématographiques et religieuses. Who’s that knocking… étonne avant tout par la mise en place précoce d’un style visuel et sonore déjà très élaboré : ralentis, accélérations, arrêts sur images, inserts, citations, collages, utilisation de musiques et de chansons préexistantes. Cela s’explique par la présence de Thelma Schoonmaker, fidèle monteuse de Scorsese sur presque tous ses films, qui a insufflé aux sons et aux images du cinéaste ce tempo unique, dès la première fois.” Olivier Père, Les Inrockuptibles (juin 2009)
Séances • Août 2018
- - vendredi 17/08 20:45 - - mardi 21/08 18:30 - - samedi 25/08 19:00