PROGRAMMATION FÉVRIER 2008
USA, 1970, 1h47, VOSTF
Avec Mark Frechette, Daria Halprin, Bill Garaway, Rod Taylor, Paul Fix
Avec Mark Frechette, Daria Halprin, Bill Garaway, Rod Taylor, Paul Fix
Los Angeles, 1969. La contestation grandit dans les milieux universitaires. Marc, un jeune homme solitaire, est prêt à mourir pour la révolution mais il se refuse à mourir d’ennui. Révolté par les arrestations arbitraires, il achète un pistolet pour se protéger. Témoin d’une fusillade au cours de laquelle un étudiant noir est tué par un policier, il s’apprête à riposter quand soudain le policier est abattu. Craignant d’être poursuivi pour un crime qu’il n’a pas commis, il s’enfuit dans le désert à bord d’un avion volé…
« Zabriskie Point est d'abord une splendeur formelle absolue. A partir du moment où Daria et Mark, eux-mêmes sculpturaux, se retrouvent dans le décor inouï du désert, Antonioni utilise merveilleusement les possibilités du Cinémascope. Cette maestria culmine dans la scène où Daria et Mark font l'amour entourés de couples issus de leurs fantasmes. Mais le propos est encore plus fort : l'exploration intimiste d'une faillite de civilisation. Daria et Mark se retrouvent dans le rejet de la civilisation consumériste symbolisée par un centre de loisirs que des promoteurs envisagent de bâtir à Zabriskie Point. Quand Mark est retrouvé et abattu à la fin du film, Daria imagine l'explosion de la maison de son patron, et de tous les biens de consommation qui vont avec. On est alors dans une sorte d'opéra, et d'ailleurs la musique joue un rôle majeur dans la mise en scène d'Antonioni : la partition planante a été spécialement composée par les Pink Floyd, mais on reconnaît aussi des interventions des Rolling Stones et de Roy Orbison. Une sorte d'apogée lyrique de ce qu'a pu être l'esprit contestataire de la fin des années 60. »
Vincent Ostria, Les Inrockuptibles
« Zabriskie Point est d'abord une splendeur formelle absolue. A partir du moment où Daria et Mark, eux-mêmes sculpturaux, se retrouvent dans le décor inouï du désert, Antonioni utilise merveilleusement les possibilités du Cinémascope. Cette maestria culmine dans la scène où Daria et Mark font l'amour entourés de couples issus de leurs fantasmes. Mais le propos est encore plus fort : l'exploration intimiste d'une faillite de civilisation. Daria et Mark se retrouvent dans le rejet de la civilisation consumériste symbolisée par un centre de loisirs que des promoteurs envisagent de bâtir à Zabriskie Point. Quand Mark est retrouvé et abattu à la fin du film, Daria imagine l'explosion de la maison de son patron, et de tous les biens de consommation qui vont avec. On est alors dans une sorte d'opéra, et d'ailleurs la musique joue un rôle majeur dans la mise en scène d'Antonioni : la partition planante a été spécialement composée par les Pink Floyd, mais on reconnaît aussi des interventions des Rolling Stones et de Roy Orbison. Une sorte d'apogée lyrique de ce qu'a pu être l'esprit contestataire de la fin des années 60. »
Vincent Ostria, Les Inrockuptibles
SEANCES
Jeudi 7 février à 20h30
Vendredi 8 février à 18h30
Samedi 9 février à 21h
Lundi 11 février à 20h30
Vendredi 8 février à 18h30
Samedi 9 février à 21h
Lundi 11 février à 20h30