PROGRAMMATION MAI 2005
France, 1959, 1h32
avec Philippe Noiret, Vittorio Caprioli, Catherine Demongeot, Carla Marlier
avec Philippe Noiret, Vittorio Caprioli, Catherine Demongeot, Carla Marlier
Jeanne Labochère amène à Paris sa fille Zazie, âgée de dix ans. Elle la confie à son oncle Gabriel qui doit lui faire visiter la ville. Ce que Zazie veut connaître, c’est le métro mais, hélas ! ce jour-là, la RATP est en grève. C’est donc à pied et en taxi que la fillette, au vocabulaire plein de verdeur, va parcourir Paris et traverser des aventures farfelues au milieu d’une galerie de personnages fantaisistes et pittoresques.
« En même temps que je reconnais Zazie dans le métro en tant que livre, je vois dans le film une œuvre originale dont l’auteur se nomme Louis Malle, une œuvre à l’insolite et à la poésie de laquelle je suis moi-même pris. » Raymond Queneau, L'Humanité
Cet univers des grandes personnes n’est pas si éloigné de nous, pour que nous en riions à bon compte. Plutôt que de “s’aligner” en petite fille modèle (la politesse et toutes les formes de dissimulation le permettent) Zazie refuse de tomber dans le piège. Elle s'oppose à chaque instant avec la seule arme dont elle dispose, l ‘arme des faibles et des enfants : le langage décisif et efficace. C‘est pourquoi Zazie ne peut pas ne pas dire de "gros mots" . La grossiéreté devient nécessairement l‘arme de la pureté et de l‘innocence . D’ailleurs on craint Zazie, elle embarrasse Gabriel, fait fuir le taximan, en impose à la veuve Mouaque. Peu pressée de ressembler aux grandes personnes, Zazie traverse le film comme elle se promène le soir sur les boulevards, parmi les gens, les voitures et les lumières, sans trop comprendre, mais en essayant de se préserver.
« En même temps que je reconnais Zazie dans le métro en tant que livre, je vois dans le film une œuvre originale dont l’auteur se nomme Louis Malle, une œuvre à l’insolite et à la poésie de laquelle je suis moi-même pris. » Raymond Queneau, L'Humanité
Cet univers des grandes personnes n’est pas si éloigné de nous, pour que nous en riions à bon compte. Plutôt que de “s’aligner” en petite fille modèle (la politesse et toutes les formes de dissimulation le permettent) Zazie refuse de tomber dans le piège. Elle s'oppose à chaque instant avec la seule arme dont elle dispose, l ‘arme des faibles et des enfants : le langage décisif et efficace. C‘est pourquoi Zazie ne peut pas ne pas dire de "gros mots" . La grossiéreté devient nécessairement l‘arme de la pureté et de l‘innocence . D’ailleurs on craint Zazie, elle embarrasse Gabriel, fait fuir le taximan, en impose à la veuve Mouaque. Peu pressée de ressembler aux grandes personnes, Zazie traverse le film comme elle se promène le soir sur les boulevards, parmi les gens, les voitures et les lumières, sans trop comprendre, mais en essayant de se préserver.
SEANCES
mercredi 18 mai à 14h30
dimanche 22 mai à 16h30
dimanche 22 mai à 16h30